https://www.sortirdunucleaire.org/Petition-Le-nucleaire-un-danger-pour-l-eau

Civil ou Militaire, Sortons du Nucléaire !

L’intervention sur le Nucléaire Militaire lors du rassemblement de Caen :

« Sans nucléaire civil, pas de nucléaire militaire, sans nucléaire militaire, pas de nucléaire civil »
Qui a dit cela ?… Eh bien, le Président de la République qui a enfin reconnu cette vérité si longtemps niée.
Car comme nous le rappelaient nos amis Paulette et Didier Anger en 2016 « Oui, le choix par la France de l’électro-nucléaire n’a pas été technique mais un choix militaire et politique. »
Et le partenariat signé ces derniers jours entre le Ministère des Armées et EDF illustre clairement ce lien Civil-Militaire ; la centrale de Civaux va en effet produire du tritium pour nos chères bombes atomiques.

SDN-TREGOR à CAEN

Pari réussi, en relation avec SDN-ST-MALO, SDN-TREGOR a bien rempli le car qui a pu se rendre à Caen ce samedi 26 mars 2024 pour s’opposer au démarrage de l’EPR de Flamanville ainsi qu’à la relance du nucléaire.

Devant la permanence de l’Autorité de Sûreté Nucléaire

UN CAR POUR CAEN

Nucléaire ?… Ne nous laissons pas faire !

Dimanche 26 Mars à Lannion

Nous voilà donc à nouveau rassemblés, pour nous opposer à ce que nous appelons la Folle Relance du Nucléaire. En 2017 déjà, nous avions eu l’occasion d’interpeller le Député de notre circonscription, sur la question de l’EPR de Flamanville.

A notre grande surprise, il avait eu cette comparaison étonnante et finalement très pertinente : « L’EPR de Flamanville, c’est le Titanic du XXIeme siècle… » Explication : de la même façon que le Titanic, avait été fragilisé par la pose de rivets, non conformes aux normes, aujourd’hui, la cuve de l’EPR de Flamanville, est fragilisée par un alliage, non conforme aux normes de sécurité. Et comme pour le Titanic, en cas de pépin, rien ne dit que cette cuve pourrait résister ; rien ne dit qu’elle ne pourrait pas exploser.

Autrement dit, comme pour le Titanic, le mot d’ordre est « Allons-y… Ça devrait bien se passer… » La suite, nous la connaissons tous.

Non à la Relance du Nucléaire ! Rassemblement à Lannion

RELANCE DU NUCLÉAIRE ?… NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE !

Sans même attendre un vrai débat sur la politique énergétique de la France, le gouvernement a donc décidé une folle relance du nucléaire : de 6 à 14 nouveaux EPR pour un coût minimal de 60 milliards d’euros.

Dans le même temps, l’actualité nous rapporte quasi quotidiennement les déboires du nucléaire en France : un EPR qu’on n’arrive pas à terminer, des problèmes de soudures qui touchent de plus en plus de centrales, des piscines de déchets qui débordent…

Question sécurité, une tentative de suppression de l’IRSN, organisme de sécurité indépendant…

Autrement dit, « plus de nucléaire, mais avec encore moins de sécurité » !…

Au niveau international, c’est la centrale de Zaporijia en Ukraine, qui nous rappelle qu’en cas de guerre, toute centrale nucléaire devient une menace ingérable !…

Dans le même temps, la France fait toujours retraiter son uranium chez Poutine…

Incroyable cet aveuglement de nos dirigeants qui se refusent à voir l’impasse dangereuse que constitue le nucléaire. Surtout que ces EPR ne serviraient à rien pour sauver le climat : ils ne fonctionneront pas avant une vingtaine d’années !

Et cerise sur le gâteau, comme il n’y a pas d’argent pour financer ces nouveaux EPR, on prévoit de détourner l’argent du Livret A !…

Pour Sortir du Nucléaire, c’en est trop ; impossible de se laisser faire ainsi !

C’est pourquoi SDN-TREGOR invite à un rassemblement au niveau du Pont Ste-Anne dimanche 26 mars à 11H00. Contact : 06-86-22-58-88

LE TREGOR du 12/01/23

OUEST-FRANCE 26/12/22

Le Télégramme 21/12/22

Pastilles d’Iode & Préfecture

Dans le Télégramme du 16 novembre 2022 :

À Lannion, l’association Sortir du Nucléaire Trégor s’intéresse, depuis dix ans, aux 600 000 pastilles d’iode du département prévues en cas de catastrophe nucléaire. Elle demande au préfet que le public soit informé.

PHOTO CLAUDE PRIGENT / LE TELEGRAMME

L’association Sortir du Nucléaire Trégor s’y intéresse depuis dix ans. Elle « interpelle régulièrement le préfet des Côtes-d’Armor pour savoir comment, en cas de catastrophe nucléaire, seront distribuées les 600 000 pastilles d’iode qui sont sous sa responsabilité. Ni les maires, ni les directeurs d’école n’en connaissent le protocole alors même qu’ils seront associés à leur distribution ». L’association n’a, jusqu’à aujourd’hui, pas eu de réelle réponse du préfet.

« Quelle ne fut la surprise de Sortir du Nucléaire en apprenant tout récemment que, finalement, le préfet a commencé à communiquer avec les maires et reconnaît enfin qu’il possède bien un stock de 600 000 pastilles qui devront être distribuées à la population au cas où… », indique l’association, qui a été alertée par des élus. Elle demande au préfet d’aller bien plus loin dans sa communication « en informant clairement et directement la population costarmoricaine de la manière dont lui seront fournies les fameuses pastilles. Pastilles qui doivent être prises deux heures avant l’arrivée d’un nuage radioactif… ».

ENFIN UNE RÉACTION DU PRÉFET !

Cela fait maintenant plus de 10 ans que Sortir du Nucléaire Trégor interpelle régulièrement le Préfet des Côtes-d’Armor pour savoir comment, en cas de catastrophe nucléaire, seront distribuées les 600 000 pastilles d’iode qui sont sous sa responsabilité. Ni les Maires, ni les directeurs d’écoles n’en connaissent le protocole alors même qu’ils seront associés à leur distribution.